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 CR DCF Le Vigeant Août 2009

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CR DCF Le Vigeant Août 2009 Vide
MessageSujet: CR DCF Le Vigeant Août 2009   CR DCF Le Vigeant Août 2009 EmptyJeu 13 Mai - 10:29 Partager-

Bonjour à toutes et à tous,

Ci-dessous un ptit CR de notre course d'août 2009, organisé par le DucatiClub de France sur le circuit du Val de Vienne.
Des moments comme ceux-là, faut les partager


Le Vigeant 2009 : 333 DCF
Nous y sommes enfin. Des mois que je pense à cette course, depuis Carole en Juin dernier en fait. Jeudi 27 Août : je n’ai pas pu prendre une demi-journée de congé ; qu’à cela ne tienne, je travaillerai durant le trajet. Nous avons convenu de nous retrouver chez Jean, fidèle co-pilote dont je partage la monture depuis 4 ans (900 ssie puis 1000 RSV) au sein d’Hexagone Endurance. Nous disposerons d’un grand camion : barnum, table, chaises, frigo, pièces de rechanges, tentes, outils et la belle prennent place aisément dans le bahut : que de place !
Vers 14h, nous voilà partis pour 4h de route. Nous arrivons vers 19h après être allé chercher de l’essence au village. Nous retrouvons Ludo, Bob et son épouse, et Jean-Luc, d’Hexagone et nous installons tranquillement. Par précaution, nous sanglons le barnum au camion, sait on jamais…
Après un rapide diner (nos épouses nous ont préparé des vivres pour tenir un siège d’une semaine à 10 !) nous nous endormons le sourire aux lèvres : dès demain 9h, ça commence !
Vendredi 28 Août : beau soleil, nous allons pouvoir dégourdir les pneus de la belle. 8h30 : comme à mon habitude, je tente de resquiller une place dans la première session du matin, rarement pleine. La jeune fille ne semble pas habituée de ce genre de pratique et j’essuie un premier refus. Il en faudra plus pour me décourager : 8h50, j’y retourne et obtiens le ticket libérateur. Vite, j’ai 5 min pour me changer et me concentrer un minimum : je n’ai jamais roulé avec cette moto sur ce circuit. Comme à mon habitude, je pars tranquillement et retrouve les excellentes sensations ressenties à Carole quelques mois auparavant. Le chrono, lui, ne fait pas sensation : 2’08 au mieux, alors que je roulais en 2’00 avec le 900 ssie bien moins puissant. C’est comme ça, nous verrons bien…
Jean part à son tour quelques heures plus tard et roule régul, tranquillement en 1’59 sans forcer.
Le déjeuner se passe et la pluie s’invite à cette belle journée, d’abord timidement, puis plus franchement et accompagné d’un vent qui, s’il a le mérite d’accélérer la fuite des nuages, le retour du soleil et le séchage de la piste, ne manquera pas de retourner notre campement en tentant de transformer le barnum en parachute. Peu de dégâts matériels, la moto n’a rien à part une rayure sur le silencieux. Deuxième séance et 45 min de roulage : j’essaie de forcer un peu, retarder les freinages, accélérer un peu plus tôt, rien n’y fait : je n’ai même pas la tête dans la bulle quand je passe devant les stands. Verdict : 2’04. Je ne suis pas encore dedans, ça viendra…com d’hab. Jean s’élance et roule tranquillement en 1’58. Nous finissons la journée par un contrôle technique qui n’est qu’une formalité tant la moto est préparée avec grand soin. Un diner et au lit, demain les qualifs et l’arrivée de notre team Manager, JC, et de Gilles, tous deux venus de Paris nous aider.
Samedi 29 Août : je m’élancerai le premier. Le meilleur temps de l’équipage qualifie la moto. L’espace d’un instant, je me surprends à envisager « d’attaquer pour de vrai » pour claquer un chrono digne de ce nom. Rapidement la raison reprend ses droits : Jean a toujours qualifié la moto, il n’est pas nécessaire de prendre des risques pour si peux. En 2’04, ma séance se déroule tranquillement. Jean assure un 1’58 et une très honorable place sur la deuxième moitié de la grille, près du porte-drapeau. Cette précision a son importance, c’est moi qui prendrait le départ…ai-je lancé en plaisantant la veille. « Ok » me répond Jean, « puisque c’est le seul moyen de te booster » faisant référence à la course de Carole. En effet, cela m’avait permis d’être plus incisif et d’améliorer mes temps au tour de 2 sec pleine, regul. Je comprends qu’il veuille réitérer l’expérience, ce qui n’est pas fait pour me rassurer. Samedi après-midi, j’officie en tant que commissaire de piste au « trop tard », théâtre habituel de belles passes d’armes, pendant que Jean soigne la belle. Après 5h sous le soleil, retour à la tente pour diner et au lit. Demain, c’est LE jour.
Dimanche 30 Août : Après une bonne nuit de sommeil, je me réveille frais et dispo, sensation nouvelle depuis Carole qui tranche avec les réveils la boule au ventre des années précédentes. N’ayant pas pris part au briefing (j’étais déjà au poste de commissaire), je n’ai pas suivi les détails de la procédure de départ. Je me rends rapidement au mûr de chronométrage, et même sur la piste, pour suivre le départ de la course du matin et commencer à m’imprégner de ce moment si particulier et pour certains angoissant, que j’apprécie pourtant énormément. L’heure avance et nous décidons de déplacer le campement afin d’installer le camion derrière le stand. Nous déplaçons la belle pour l’installer à l’ombre. Ludo, Bob et Jean-Luc ne prendront pas part à la fête, leur monture a quelques faiblesses. Michel sera donc notre ravitailleur de luxe : quelques années d‘expérience en CFE attestent d’une certaine maîtrise de la manipulation de l’essence, qui n’est pas sans risques. L’heure approche, je rentre dans ma bulle : je sais ce que j’ai à faire, je le ferai, et bien, le moment venu. Courir, monter sur la moto, saisir l’embrayage, actionner le démarreur, compter 2 secondes – 001, 002 (en effet, il y a un tel vacarme que l’on n’entend pas son propre moteur), enclencher la 1ère, relâcher progressivement l’embrayage et gérer la situation comme elle se présentera. Le tour de chauffe sera dédié au rodage progressif des pneus e de plaquettes de freins. Je m’habille, je bois. Un dernier pipi, en route ! Il fait chaud, j’ai beaucoup bu, j’ai peu mangé, je me sens bien, détendu. Départ du tour de chauffe, je m’élance pour 2 tours tranquillement, com d’hab : il ne s’agit pas de s’en coller une devant tout le monde du fait des pneus froids ! J’ai au préalable repéré mon emplacement, je laisse la belle à Jean qui la tiendra pendant que je courrai. « ne perds pas des yeux le directeur de course m’a-t-il dit, c’est lui qui fera le signe au porte-drapeau : dès qu’il bouge un cil, tu t’élances » telles sont les consignes de Jean que j’applique à la lettre, tant et si bien que je suis le seul à partir au bon moment, un poil plus tôt que les autres pilotes : il bouge la tête, je bondis, j’interromps un instant ma course, puis repars dès que je vois mon voisin s’élancer. J’enjambe la moto, je saisis le levier, 001-002, 1ère, GO ! D’emblée je dépasse quelques pilotes, mon voisin ayant jailli plus rapidement. Le premier virage est le théâtre d’un chaos sans nom : nous sommes à 4 de front, je double les plus timides, pendant que d’autres me doublent à leurs tours. Le 2è droite, je me fais serrer de droite et de gauche, le troisième virage, à gauche, de nouveau à 4 de front, le double droite suivant est plus chaotique encore, je ne vous parle même pas de la ligne droite qui suit et du freinage pour rentrer dans le gauche : autant de traj que de pilotes, 5, 6, voir 7 de front ! Je préfère couper et me mettre progressivement dans le rythme. Chaque pilote qui me double est pour moi une occasion de prendre sa roue et d’essayer de le suivre. Je parviens enfin, au bout de 6/7 tours à accrocher un groupe. C’est le moment que choisit le PaceCar pour apparaître sur la piste. Flute zut, je commençais tout juste à rentrer dans le rythme. Ayant changer mon slider droit avant le départ, je constate qu’il s’use inégalement et que je vais bientôt attaquer la combi : je tente de le déplacer, sans y parvenir. Je scrute les bacs, rien, il semble que le Directeur de course a voulu calmer les ardeurs. 5 tours plus tard, le PaceCar disparaît, je double le pilote qui me précède, il me redouble aussitôt au bout la ligne droite des stands : ça y est, je suis dans le coup. Les chronos baissent, je chasse ! 2’00, 1’59, 1’58, 1’56 ! Oups, je n’ai jamais roulé aussi vite…en effet, j’ai retardé 2 freinages pour doubler en bout de ligne droite et au bout de la ligne des stands, la conséquence est immédiate. La Moto marche d’enfer, les pneus sont top, je prends un pied monstre !! On me panneaute, il est tant de rentrer au stand après 1h10 de bonheur. Je laisse la moto à Jean en lui confirmant que tout va bien. Nous sommes 12è me semble –t-il. Son relais se passe bien, il enchaine les chronos en 1’56 regul et confirme notre classement. Il est temps pour moi de repartir. Il me faut quelques tours pour me remettre dedans et enchainer les tours en 1’59 : je découvre alors que les 900 ss se déplacent en troupeau : je remonte sur un groupe de 5 pilotes, que je double rapidement, puis sur un groupe de 3 pilotes que je double également. Il fait chaud, ces pilotes semblent se suivre sans tenter de se doubler…C’est la fin de mon relais, j’ai mal aux mains et aux bras, je rentre prudemment au stand. Jean repart pour son dernier relais : nous sommes 15è. Il enchaine les tours en 1’56 et grapille tour après tour de précieuse place. Nous ne tardons pas à être dans le top 10, pour finir finalement 8 è et 5 è de notre catégorie, notre meilleur résultat depuis 4 ans. Nous ne sommes pas prêts d’oublier cette course. Nous venons de passer un cap : rouler vite en gardant de la sécurité pour privilégier le plaisir.


[img]Le Vigeant 2009 : 333 DCF Nous y sommes enfin. Des mois que je pense à cette course, depuis Carole en Juin dernier en fait. Jeudi 27 Août : je n’ai pas pu prendre une demi-journée de congé ; qu’à cela ne tienne, je travaillerai durant le trajet. Nous avons convenu de nous retrouver chez Jean, fidèle co-pilote dont je partage la monture depuis 4 ans (900 ssie puis 1000 RSV) au sein d’Hexagone Endurance. Nous disposerons d’un grand camion : barnum, table, chaises, frigo, pièces de rechanges, tentes, outils et la belle prennent place aisément dans le bahut : que de place ! Vers 14h, nous voilà partis pour 4h de route. Nous arrivons vers 19h après être allé chercher de l’essence au village. Nous retrouvons Ludo, Bob et son épouse, et Jean-Luc, d’Hexagone et nous installons tranquillement. Par précaution, nous sanglons le barnum au camion, sait on jamais… Après un rapide diner (nos épouses nous ont préparé des vivres pour tenir un siège d’une semaine à 10 !) nous nous endormons le sourire aux lèvres : dès demain 9h, ça commence ! Vendredi 28 Août : beau soleil, nous allons pouvoir dégourdir les pneus de la belle. 8h30 : comme à mon habitude, je tente de resquiller une place dans la première session du matin, rarement pleine. La jeune fille ne semble pas habituée de ce genre de pratique et j’essuie un premier refus. Il en faudra plus pour me décourager : 8h50, j’y retourne et obtiens le ticket libérateur. Vite, j’ai 5 min pour me changer et me concentrer un minimum : je n’ai jamais roulé avec cette moto sur ce circuit. Comme à mon habitude, je pars tranquillement et retrouve les excellentes sensations ressenties à Carole quelques mois auparavant. Le chrono, lui, ne fait pas sensation : 2’08 au mieux, alors que je roulais en 2’00 avec le 900 ssie bien moins puissant. C’est comme ça, nous verrons bien… Jean part à son tour quelques heures plus tard et roule régul, tranquillement en 1’59 sans forcer. Le déjeuner se passe et la pluie s’invite à cette belle journée, d’abord timidement, puis plus franchement et accompagné d’un vent qui, s’il a le mérite d’accélérer la fuite des nuages, le retour du soleil et le séchage de la piste, ne manquera pas de retourner notre campement en tentant de transformer le barnum en parachute. Peu de dégâts matériels, la moto n’a rien à part une rayure sur le silencieux. Deuxième séance et 45 min de roulage : j’essaie de forcer un peu, retarder les freinages, accélérer un peu plus tôt, rien n’y fait : je n’ai même pas la tête dans la bulle quand je passe devant les stands. Verdict : 2’04. Je ne suis pas encore dedans, ça viendra…com d’hab. Jean s’élance et roule tranquillement en 1’58. Nous finissons la journée par un contrôle technique qui n’est qu’une formalité tant la moto est préparée avec grand soin. Un diner et au lit, demain les qualifs et l’arrivée de notre team Manager, JC, et de Gilles, tous deux venus de Paris nous aider. Samedi 29 Août : je m’élancerai le premier. Le meilleur temps de l’équipage qualifie la moto. L’espace d’un instant, je me surprends à envisager « d’attaquer pour de vrai » pour claquer un chrono digne de ce nom. Rapidement la raison reprend ses droits : Jean a toujours qualifié la moto, il n’est pas nécessaire de prendre des risques pour si peux. En 2’04, ma séance se déroule tranquillement. Jean assure un 1’58 et une très honorable place sur la deuxième moitié de la grille, près du porte-drapeau. Cette précision a son importance, c’est moi qui prendrait le départ…ai-je lancé en plaisantant la veille. « Ok » me répond Jean, « puisque c’est le seul moyen de te booster » faisant référence à la course de Carole. En effet, cela m’avait permis d’être plus incisif et d’améliorer mes temps au tour de 2 sec pleine, regul. Je comprends qu’il veuille réitérer l’expérience, ce qui n’est pas fait pour me rassurer. Samedi après-midi, j’officie en tant que commissaire de piste au « trop tard », théâtre habituel de belles passes d’armes, pendant que Jean soigne la belle. Après 5h sous le soleil, retour à la tente pour diner et au lit. Demain, c’est LE jour. Dimanche 30 Août : Après une bonne nuit de sommeil, je me réveille frais et dispo, sensation nouvelle depuis Carole qui tranche avec les réveils la boule au ventre des années précédentes. N’ayant pas pris part au briefing (j’étais déjà au poste de commissaire), je n’ai pas suivi les détails de la procédure de départ. Je me rends rapidement au mûr de chronométrage, et même sur la piste, pour suivre le départ de la course du matin et commencer à m’imprégner de ce moment si particulier et pour certains angoissant, que j’apprécie pourtant énormément. L’heure avance et nous décidons de déplacer le campement afin d’installer le camion derrière le stand. Nous déplaçons la belle pour l’installer à l’ombre. Ludo, Bob et Jean-Luc ne prendront pas part à la fête, leur monture a quelques faiblesses. Michel sera donc notre ravitailleur de luxe : quelques années d‘expérience en CFE attestent d’une certaine maîtrise de la manipulation de l’essence, qui n’est pas sans risques. L’heure approche, je rentre dans ma bulle : je sais ce que j’ai à faire, je le ferai, et bien, le moment venu. Courir, monter sur la moto, saisir l’embrayage, actionner le démarreur, compter 2 secondes – 001, 002 (en effet, il y a un tel vacarme que l’on n’entend pas son propre moteur), enclencher la 1ère, relâcher progressivement l’embrayage et gérer la situation comme elle se présentera. Le tour de chauffe sera dédié au rodage progressif des pneus e de plaquettes de freins. Je m’habille, je bois. Un dernier pipi, en route ! Il fait chaud, j’ai beaucoup bu, j’ai peu mangé, je me sens bien, détendu. Départ du tour de chauffe, je m’élance pour 2 tours tranquillement, com d’hab : il ne s’agit pas de s’en coller une devant tout le monde du fait des pneus froids ! J’ai au préalable repéré mon emplacement, je laisse la belle à Jean qui la tiendra pendant que je courrai. « ne perds pas des yeux le directeur de course m’a-t-il dit, c’est lui qui fera le signe au porte-drapeau : dès qu’il bouge un cil, tu t’élances » telles sont les consignes de Jean que j’applique à la lettre, tant et si bien que je suis le seul à partir au bon moment, un poil plus tôt que les autres pilotes : il bouge la tête, je bondis, j’interromps un instant ma course, puis repars dès que je vois mon voisin s’élancer. J’enjambe la moto, je saisis le levier, 001-002, 1ère, GO ! D’emblée je dépasse quelques pilotes, mon voisin ayant jailli plus rapidement. Le premier virage est le théâtre d’un chaos sans nom : nous sommes à 4 de front, je double les plus timides, pendant que d’autres me doublent à leurs tours. Le 2è droite, je me fais serrer de droite et de gauche, le troisième virage, à gauche, de nouveau à 4 de front, le double droite suivant est plus chaotique encore, je ne vous parle même pas de la ligne droite qui suit et du freinage pour rentrer dans le gauche : autant de traj que de pilotes, 5, 6, voir 7 de front ! Je préfère couper et me mettre progressivement dans le rythme. Chaque pilote qui me double est pour moi une occasion de prendre sa roue et d’essayer de le suivre. Je parviens enfin, au bout de 6/7 tours à accrocher un groupe. C’est le moment que choisit le PaceCar pour apparaître sur la piste. Flute zut, je commençais tout juste à rentrer dans le rythme. Ayant changer mon slider droit avant le départ, je constate qu’il s’use inégalement et que je vais bientôt attaquer la combi : je tente de le déplacer, sans y parvenir. Je scrute les bacs, rien, il semble que le Directeur de course a voulu calmer les ardeurs. 5 tours plus tard, le PaceCar disparaît, je double le pilote qui me précède, il me redouble aussitôt au bout la ligne droite des stands : ça y est, je suis dans le coup. Les chronos baissent, je chasse ! 2’00, 1’59, 1’58, 1’56 ! Oups, je n’ai jamais roulé aussi vite…en effet, j’ai retardé 2 freinages pour doubler en bout de ligne droite et au bout de la ligne des stands, la conséquence est immédiate. La Moto marche d’enfer, les pneus sont top, je prends un pied monstre !! On me panneaute, il est tant de rentrer au stand après 1h10 de bonheur. Je laisse la moto à Jean en lui confirmant que tout va bien. Nous sommes 12è me semble –t-il. Son relais se passe bien, il enchaine les chronos en 1’56 regul et confirme notre classement. Il est temps pour moi de repartir. Il me faut quelques tours pour me remettre dedans et enchainer les tours en 1’59 : je découvre alors que les 900 ss se déplacent en troupeau : je remonte sur un groupe de 5 pilotes, que je double rapidement, puis sur un groupe de 3 pilotes que je double également. Il fait chaud, ces pilotes semblent se suivre sans tenter de se doubler…C’est la fin de mon relais, j’ai mal aux mains et aux bras, je rentre prudemment au stand. Jean repart pour son dernier relais : nous sommes 15è. Il enchaine les tours en 1’56 et grapille tour après tour de précieuse place. Nous ne tardons pas à être dans le top 10, pour finir finalement 8 è et 5 è de notre catégorie, notre meilleur résultat depuis 4 ans. Nous ne sommes pas prêts d’oublier cette course. Nous venons de passer un cap : rouler vite en gardant de la sécurité pour privilégier le plaisir.

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MessageSujet: Re: CR DCF Le Vigeant Août 2009   CR DCF Le Vigeant Août 2009 EmptyJeu 13 Mai - 18:21 Partager-

c'est plus un CR, c'est un roman lol!
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MessageSujet: Re: CR DCF Le Vigeant Août 2009   CR DCF Le Vigeant Août 2009 EmptyVen 14 Mai - 13:04 Partager-

affraid ... qui a parlé d'un CR ???
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MessageSujet: Re: CR DCF Le Vigeant Août 2009   CR DCF Le Vigeant Août 2009 EmptyVen 14 Mai - 20:26 Partager-

je le reconnais, c'est un peu long...
mais un CR c'est un CR study
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MessageSujet: Re: CR DCF Le Vigeant Août 2009   CR DCF Le Vigeant Août 2009 EmptyVen 14 Mai - 22:02 Partager-

ouahhhhh ca c est du compte rendu!!!!!ta a l air d avoir pris du plaisir !!!
même si perso j ai du mal avec les ducatiste !!!!(trop chauvin!!!)
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MessageSujet: Re: CR DCF Le Vigeant Août 2009   CR DCF Le Vigeant Août 2009 EmptyLun 17 Mai - 1:29 Partager-

en même temps c'est une aprilia :p
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MessageSujet: Re: CR DCF Le Vigeant Août 2009   CR DCF Le Vigeant Août 2009 Empty Partager-

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